MARCHÉ DE L'ÉNERGIE / ENVIRONNEMENT
La Norvège souhaite nationaliser ses gazoducs
Le Figaro – 29 avril
Alors que la Norvège est le premier fournisseur de gaz de l'Union européenne et de la Grande-Bretagne, Oslo prévoit de nationaliser l'essentiel de son réseau de gazoducs pour renforcer le contrôle de ces infrastructures clés, a déclaré vendredi le ministère norvégien du Pétrole et de l'Énergie. De nombreuses concessions en cours expireront en effet en 2028 et, à cette occasion, « l'État a l'intention d'utiliser son droit de rapatriement lorsque les licences prendront fin », de sorte que le cœur du système norvégien de transport de gaz lui appartiendra « entièrement », a-t-il précisé.
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Le prix du gaz en question
Enerpresse – 2 mai
Dans sa dernière notre trimestrielle, le Cedigaz (centre d’information économique sur le gaz naturel et renouvelable) fait savoir que « si sur le premier trimestre 2023 les prix du gaz en Europe ont atteint leur plus bas niveau depuis l'été 2021, ils restent deux à trois fois supérieurs à ta moyenne historique ». Si les industriels rallument leurs fours, « les incertitudes persistent concernant les conditions de marché pour passer l’hiver prochain ». Analyse.
Tribune
Les Echos – 2 mai – Katheline SCHUBERT
Katheline SCHUBERT, professeure à la Paris School of Economics (PSE), signe une tribune dans Les Echos, intitulée « Le coût de l'acceptabilité de la transition énergétique ». Elle y rappelle que « la transition énergétique, qui consiste à se débarrasser des énergies fossiles, comporte deux étapes cruciales : la décarbonation de la production d'électricité et l'électrification de l'industrie, du transport et des usages des bâtiments ». Et de conclure : « Finalement, renoncer à un prix du carbone croissant au bénéfice de subventions à l'électricité décarbonée permet bien d'atteindre l'objectif de décarbonation, mais plus tard, de façon plus onéreuse, et au prix d'une perte de bien-être d'autant plus élevée que le prix du carbone est faible. Ces coûts supplémentaires sont le prix de l'acceptabilité ».
Hausse du risque de sécheresse dans l’Hexagone
Le Monde – 29 avril – Martine VALO
En France, malgré des sols plus humides, le risque de sécheresse se confirme. Ainsi, fin avril, 47 départements sont en situation de vigilance, d'alerte ou de crise, soit davantage qu'en 2022 à la même date. C'est en effet ce qui ressort du comité d'anticipation et de suivi hydrologique (CASH) qui s'est tenu jeudi 27 avril à Paris. « La situation est inquiétante », a d’ailleurs répété le ministre de la Transition écologique, Christophe BÉCHU. Le Monde rapporte par ailleurs que « pour la première fois, cette séance était ouverte aux médias, sans doute le signe que le Gouvernement souhaite sensibiliser l'opinion publique à ce qui attend les Français cet été ». Enquête.
SOCIAL
Interview d’Amélie HENRI sur le plateau de BFMTV
BFMTV – 30 avril
Dimanche 30 avril sur BFMTV, Alice DARFEUILLE a reçu Amélie HENRI, déléguée Syndicale Centrale CFE-CGC chez EDF, ainsi qu’un porte-parole de la CGT.
Répondant à de nombreuses questions, Amélie HENRI en a profité pour rappeler qu’il y avait encore 3 recours démocratiques : « le 3 mai, le Conseil constitutionnel rendra son avis sur le RIP (…) le deuxième est la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera déposée et présenté le 8 juin et le troisième (…) serait pour le Gouvernement de faire marche arrière, de retirer cette réforme et de prendre les sujets dans le bon ordre ».
Au sujet d’une reprise du dialogue avec la Première ministre, elle déclare que cette « réunion est hypothétique » puisqu’il n’y a pas pour le moment pas d’invitation. Elle rappelle qu’un dialogue social constructif « c'est un dialogue social où les uns et les autres s’écoutent, aujourd’hui ce n’est pas le cas. Le Gouvernement n’écoute pas les organisations syndicales, le Gouvernement n’écoute pas les Français ». Elle déclare que « si le Gouvernement est prêt à discuter de la pénibilité, du pouvoir d’achat, de l’employabilité des seniors, la CFE-CGC se positionnera au moment opportun (…) pour dire oui ou non à l’invitation d’Elisabeth BORNE ». Elle souligne enfin l’importance du sujet du pouvoir d’achat et qu’il faut travailler sur le partage de la valeur, tout en rappelant qu’à l’heure actuelle « la colonne vertébrale de l’actualité sociale c’est bien la réforme des retraites ».
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