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20230124 - Votre revue de presse du 24 janvier 2023

ACTU DES IEG

Un point sur ENGIE
Les Échos – 24 janvier
Le groupe ENGIE a fait savoir lundi dans un communiqué que « l'année 2022 a été nettement plus chaude que l'année précédente, ce qui a entraîné la chute des volumes de gaz distribué en France pour GRDF et pour les autres activités de fourniture d'ENGIE en France ». Au global, les volumes de fourniture d'énergie et de distribution ont chuté de près de 40 TWh. Dans le nucléaire en Belgique et dans ses activités hydroélectriques, ENGIE subit le même phénomène, remarquent Les Échos. En 2022, la flambée des prix pourrait toutefois venir compenser la chute des volumes pour le groupe français qui publiera ses résultats le 21 février.


La géothermie, une énergie d’avenir
Le Parisien – 24 janvier – Stéphane CORBY
Un projet de forage mené par ENGIE SOLUTIONS va débuter fin 2023 sur la commune du Chesnay-Rocquencourt (78). Il devrait chauffer 7 500 foyers, mais également alimenter en chauffage Parly 2 dès 2025, l’hôpital Mignot et l’Hôtel de ville. « Le jeu en vaut la chandelle, souligne Richard DELEPIERRE, maire du Chesnay-Rocquencourt. C’est une belle opportunité de développer l’offre locale d’une énergie de chauffage décarbonée dans des conditions de prix satisfaisantes. Les habitants devraient faire des économies ». L’opération dont le montant total s’élève à 30 millions d’euros, a été revue à la hausse à la demande de l’État. Deux puits supplémentaires permettront d’alimenter les communes voisines de La Celle-Saint-Cloud, Bailly, Noisy-le-Roi et Bougival. 8 000 foyers de plus bénéficieront ainsi du dispositif à moyen terme. Le maire de La Celle-Saint-Cloud, Olivier DELAPORTE, se félicite de cette opération, déclarant : « La géothermie est une sécurité en matière d’approvisionnement et l’assurance de prix stables durant trente ans ».

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE / ENVIRONNEMENT

Les jeunes et l’énergie
Le Monde – 24 janvier – Rémi BARROUX
Elisabeth BORNE, présente lors de la journée de clôture du Forum des jeunesses consacré à l'énergie le 22 janvier, a rappelé la nécessité de définir des objectifs concrets pour « changer les façons de consommer, de produire, de vivre ». À l’occasion de ce forum qui a réuni près de 200 jeunes, ceux-ci ont travaillé successivement sur la consommation d'énergie, puis sur la production. Ils se sont accordés sur dix-sept propositions pour chacun de ces modules - douze ayant été préparées par la direction générale de l'énergie et du climat et cinq relevant de leur propre élaboration. Les représentants des « jeunesses de France » ont aussi avancé des propositions originales, à l'instar de la nécessité d'« électrifier les symboles comme les courses automobiles » et la formation en autoécole sur des véhicules électriques, la création d'un titre-restaurant pour le bio et le local à destination des plus démunis. La mise en œuvre d'une journée citoyenne sur l'écologie, sur le modèle de la journée défense et citoyenneté obligatoire, a été aussi définie comme prioritaire.


Prix de l’énergie et finances publiques
Les Échos – 24 janvier – Guillaume de CALIGNON
La baisse des prix du gaz et de l'électricité va permettre aux États de la zone euro de moins dépenser que prévu, annoncent Les Échos qui ajoutent : « C'est la bonne nouvelle économique de cet hiver ». Les économistes de la banque américaine Citi ont ainsi calculé que « dans les pays où les gouvernements ont plafonné les prix de l'énergie des ménages et des entreprises, les dépenses seront beaucoup plus faibles que prévu, de 0,3 à 0,9 % du PIB par an ». Parmi les grandes économies de la zone euro, « l'Allemagne sera la plus bénéficiaire, car le plafond des prix du gaz instauré par l'État était censé être entièrement financé par la dette », expliquent-ils..

SOCIAL

Réforme des retraites
Aujourd’hui en France – 24 janvier – Pauline THEVENIAUD et Marcelo WESFREID
Le gouvernement a l’intention de garder le cap sur le sujet des retraites. D’ailleurs, le texte déposé hier matin sur la table du Conseil des ministres ne comportait aucune nouveauté et ce, malgré l’opposition unanime des syndicats, celle d’une très large majorité de Français, sans oublier des réticences exprimées au sein même du camp macroniste. Aucune concession n’est possible sur l’âge de départ à 64 ans et un « un poids lourd du gouvernement », explique : « On n’a plus de quoi scénariser un bougé massif de notre part. On n’a plus vraiment de mou ». De son côté, Eric CIOTTI, président des LR rencontre le patron de la CFDT et a déjà vu celui de la CFE-CGC le 18 janvier.


La réforme des retraites bénéfique à l’Agirc-Arrco
Les Échos – 24 janvier – Solenn POULLENNEC
La réforme des retraites présentée en Conseil des ministres ce lundi doit permettre à l'ensemble du système d'être à l'équilibre d'ici à 2030, contre un déficit attendu à 13,5 milliards d'euros. Cet équilibre global cache cependant d'importantes disparités dans la situation financière des régimes à cette échéance. Ainsi, le régime de retraite complémentaire des salariés du privé, Agirc-Arrco, devrait voir ses excédents gonfler avec le report de l'âge légal de 62 à 64 ans. Celle-ci doit « en particulier » augmenter les excédents du régime Agirc-Arrco, souligne ainsi l'étude d'impact préparée par le gouvernement. Pour l'Agirc-Arrco, l'excédent en question serait supérieur à 5 milliards d'euros à horizon 2030, souligne le document qui accompagne le projet de loi rectificatif du financement de la Sécurité sociale discuté en commission à l'Assemblée à partir de la semaine prochaine. Les régimes alignés qui couvrent les salariés du privé, les contractuels de la fonction publique, les artisans et commerçants devraient quant à eux rester dans le rouge.


Les jeunes et MACRON
Le Monde – 24 janvier – Matthieu GOAR
Le Monde analyse la relation entre les jeunes et Emmanuel MACRON, évoquant une fracture car « que ce soit sur la réforme des retraites ou sur la crise climatique, le chef de l'Etat peine à convaincre les moins de 30 ans, qui l'avaient pourtant soutenu en 2017. Au contraire, il est accusé de favoriser les Français les plus âgés et les plus aisés, le cœur de son électorat ». Barbara POMPILI, députée de la Somme et ancienne ministre, remarque quant à elle : « Il manque un récit pour embarquer la jeunesse. C’est flagrant sur la transition climatique, où on est encore dans la préservation du mode de vie ». Le Monde conclut en remarquant : « Il reste quatre ans à l’Elysée pour faire émerger une génération MACRON ».

20230123 - Votre revue de presse du 23 janvier 2023

ACTU DES IEG

Vers la fin du Tarif réglementé du gaz
La Tribune – 21 janvier – Marine GODELIER
La Tribune s’interroge : « Avec la fin du tarif réglementé du gaz (TRVG), faut-il craindre une hausse des prix ? ». En effet, à partir du 1er juillet 2023, et en vertu de la libéralisation du marché de l'énergie, plus de 2,6 millions de ménages devront renoncer au tarif réglementé du gaz, cette offre d'ENGIE encadrée par les pouvoirs publics. Cette libéralisation a été orchestrée par l'Union européenne dès 2007. L’échéance du 1er juillet inquiète d’ores et déjà l'association de consommateurs CLCV (consommation, logement, cadre de vie), alors que les cours du gaz restent très élevés et totalement imprévisibles. Il y a six ans, une décision du Conseil d'État a en effet jugé le TRVG contraire au droit européen. Lequel défend la concurrence entre les fournisseurs de gaz sans que l'un d'eux ne profite d'un avantage historique, afin, espère-t-on à Bruxelles, de multiplier les offres attractives pour les consommateurs. François CARLIER, délégué général de la CLCV, remarque de son côté que si ce TRVG disparaît, « il manquera ainsi une balise claire à laquelle se référer en cette période trouble ».


Nouveau terminal GNL allemand
Le Figaro – 21 janvier
La Tribune – 21 janvier
Energies.newstank.fr – 21 janvier
L'Allemagne a inauguré vendredi un nouveau terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) à Brunsbüttel, au bord de la mer du Nord. Il s’agit là du troisième en à peine un mois, après ceux de Wilhelmshaven, également en mer du Nord, et de Lublin, au bord de la Baltique. Le bateau FSRU (unité flottante de stockage et de regazéification) Hoegh Gannet s'est amarré vendredi matin à la nouvelle plateforme construite en quelques mois, selon l'entreprise RWE qui gère le projet. Il s'agit « d'une nouvelle importante pour assurer la sécurité de l'approvisionnement en Allemagne », s'est félicité le ministre de l'Économie et de la Protection du climat, Robert HABECK, lors d'une conférence de presse d'inauguration. Avec une capacité de 7,5 milliards de mètres cubes, cette nouvelle installation permettra de livrer « 8 % de la consommation de gaz de l'Allemagne », selon le ministère. L'installation rapide de ce terminal a été permise par le plan de développement des surfaces en mer.
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MARCHÉ DE L'ÉNERGIE / ENVIRONNEMENT

Le TRVE en question
La Tribune – 21 janvier – Marine GODELIER
Le Tarif réglementé de vente d'électricité (TRVE), tarif « bleu » d'EDF encadré par les pouvoirs publics, connaîtra une hausse impressionnante de 108 % hors taxe dès le 1er février, contre +35 % l'année dernière. C’est ce qu’a proposé jeudi la Commission de régulation de l'énergie, l'instance chargée de calculer son évolution. Même si, pour l'instant, les ménages ne le ressentiront presque pas dans leurs factures, puisque le bouclier tarifaire de l'État limitera l'augmentation à +15 %, « le rattrapage à venir promet d'être douloureux », explique Marine GODELIER dans La Tribune.


Tribune de Jacques VEYRAT
Le Journal du Dimanche – 22 janvier – Jacques VEYRAT
Jacques VEYRAT, président d’IMPALA, holding français contrôlant des entreprises dans l'énergie, l'industrie, les marques et la gestion d'actifs, signe une tribune dans Le Journal du Dimanche, dans laquelle il évoque l’accélération indispensable du développement des énergies renouvelables, entre changement climatique et baisse de leur coût de production, mais dans laquelle il se positionne clairement contre la loi venant d’être adoptée à l’Assemblée nationale soulignant que « le cadre légal actuel est en effet bien suffisant pour permettre aux pouvoirs publics d’accélérer s’ils le souhaitent. C’est le manque de ressources, dans les services instructeurs des différentes administrations concernées et auprès des préfets, qui engendre des délais de plusieurs années ». Et de déclarer : « Mesdames et messieurs les parlementaires, ne votez pas cette loi néfaste. Si l’on souhaite que la France accélère le déploiement des énergies renouvelables, donnons plutôt aux préfets et aux administrations les moyens d’agir dans le cadre actuel. Et vous verrez que nous pourrons rendre à nos collectivités, à notre industrie et à nos concitoyens le bénéfice d’une énergie bon marché, souveraine, décarbonée, et que nous pourrons le faire rapidement : ne gâchons pas cette chance ».

SOCIAL

Le secteur de l’énergie, acteur de la protestation contre la réforme des retraites
Le Monde – 22 janvier – Marjorie CESSAC et Adrien PÉCOUT
La Tribune – 21 janvier – Juliette RAYNAL
Le secteur de l’énergie se lance dans la bataille contre la réforme des retraites. Sébastien MENESPLIER, secrétaire général de la Fédération nationale mines-énergie CGT, a ainsi lancé : « Nous nous sommes préparés à combattre durement cette réforme, la bataille a commencé le 19 janvier, et elle peut durer longtemps. (…) Nous réfléchissons à populariser des actions comme rendre l'énergie gratuite pour des citoyens en précarité ou pour des services publics tels que les hôpitaux ou les crèches. Nous ne voulons pas nous mettre à dos les usagers ». Le 19 janvier, 44,5 % des agents d’EDF étaient en grève à la mi-journée, selon la direction. Ils étaient 40 %, selon la direction du gazier ENGIE (ex-GDF Suez), ou encore 52 % et 41,4 % d'après ses filiales GRTgaz et GRDF. Enfin, dans la branche des industries pétrolières, la grève a atteint des taux encore supérieurs : de 70 % à 100 % dans certaines raffineries du groupe TOTALENERGIES, affirme la CGT. Car, avec ce projet de réforme, électriciens et gaziers craignent de voir disparaître leur système de retraite, un des piliers de leur statut spécifique, hérité de l'après-guerre et proche de celui de la fonction publique.


Les Français veulent favoriser les loisirs
Le Figaro – 23 janvier – Jean-Pierre ROBIN
L’Institut Montaigne constate dans une enquête menée auprès de 5001 actifs qu’« une proportion significative des travailleurs, 44 %, seraient prêts à anticiper leur départ à la retraite, quitte à voir leur pension réduite ». Bertrand MARTINOT, rapporteur de l'Institut Montaigne, explique : « L'étude confirme un rejet massif (du projet) qui traverse toutes les catégories socioprofessionnelles, toutes les professions, et il semble plus prononcé chez les jeunes et moins chez les travailleurs âgés ». Car la réduction du temps de travail semble désormais primer sur le pouvoir d'achat pour les Français, la place de la vie professionnelle cédant le pas devant les loisirs : « 61 % des salariés souhaiteraient gagner moins d'argent pour avoir plus de temps libre, contre 39 % qui préféreraient gagner plus d'argent, mais avoir moins de temps libre ».

20230120 - Votre revue de presse du 20 janvier 2023

ACTU DES IEG

Au sujet des réserves de gaz
Le Monde – 20 janvier
La Tribune – 20 janvier – Juliette RAYNAL
Au 15 janvier, les stockages de gaz français étaient encore remplis à 80 %. « Du jamais vu dans l'histoire récente », constate La Tribune qui explique par ailleurs que « ces stockages devront être en partie vidés, en raison de contraintes techniques : les nappes aquifères dans lesquelles sont introduites les molécules de gaz naturel ont besoin de respirer pour maintenir leurs performances les hivers prochains ». D'après les experts, les niveaux pourront être baissés suffisamment, mais cela implique « un beau défi de gestion », reconnaît Catherine MACGREGOR, directrice générale d'Engie. Le Monde remarque de son côté : « C'est à y perdre son latin. Pendant des mois, il a fallu les remplir coûte que coûte, au plus vite, afin de pallier l'arrêt de l'approvisionnement en gaz russe. Aujourd'hui, alors que cette mission est accomplie, que les stocks souterrains de gaz français avoisinent des taux de remplissage de 79 % (et de 81 % en Europe), les experts du secteur annoncent qu'ils vont désormais devoir abaisser ces niveaux. Et ce, afin de respecter des exigences réglementaires et de préserver l'efficience de leurs stockages ».

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE / ENVIRONNEMENT

Traité entre Paris et Madrid
Les Échos – 20 janvier
Emmanuel MACRON et Pedro SANCHEZ ont signé un traité d'amitié et de coopération hier à Barcelone, rapportent Les Echos. Cette coopération renforcée concerne l'éducation, la sécurité intérieure, la défense, le travail et l'économie sociale. Le président MACRON a mis en avant la communauté de valeurs, permettant de défendre des points de vue convergents sur les questions européennes. Le texte prévoit ainsi la création d'un groupe spécifique sur les questions migratoires et de nouveaux engagements communs pour les interconnexions routières, ferroviaires et énergétiques, ainsi que le dialogue diplomatique avec le voisinage sud et l'Amérique latine. La ministre espagnole de la Transition écologique a par ailleurs souligné la convergence sur les questions énergétiques.


TERRA NOVA réfléchit au marché de l’électricité
L’Opinion – 20 janvier – Muriel MOTTE
TERRA NOVA souhaite repenser le marché européen de l’électricité. Le think tank fait ainsi des propositions pour concilier planification des investissements et optimisation à court terme du système électrique alors que le débat sur la réforme du marché européen bat son plein. Dans une note pour le think tank TERRA NOVA, les économistes de l'énergie Nicolas GOLDBERG et Antoine GUILLOU constatent : « Les marchés de gros se retrouvent aujourd'hui dans la tourmente en raison des prix excessifs qui s'y forment et de la volatilité à laquelle sont ensuite exposés les consommateurs sur le marché de détail ». Le rapport prône l'extension à l'ensemble du parc décarboné des « contrats pour différence » en vigueur dans les renouvelables, qui sont des outils de soutien aux producteurs d'énergie et de couverture contre le risque de volatilité.

SOCIAL

Le monde de l’énergie contre la réforme des retraites
La Tribune – 20 janvier – Juliette RAYNAL
Que ce soit dans l'électricité, le pétrole ou le gaz, le secteur de l'énergie apparaît comme le fer de lance de la mobilisation contre la réforme des retraites. La Tribune souligne que « baisse de production électrique des réacteurs nucléaires, arrêt de centrales hydroélectriques, blocage des raffineries... les actions se multiplient et les syndicats se disent déterminés à se mobiliser jusqu'au retrait du projet de réforme ». Le mécontentement est particulièrement fort chez les salariés ayant le statut des industries électriques et gazières (IEG). La réforme, si elle passait, conduirait en effet à la suppression de leur régime spécial de retraite. Aujourd'hui, quelque 135 000 salariés travaillant dans 157 entreprises de la Branche (EDF, Engie, Enedis, GRDF, RTE, mais aussi, Gaz électricité Grenoble, Gaz de Bordeaux, etc.) relèvent du régime spécial des retraites des IEG. Fabrice COUDOUR, secrétaire fédéral CGT de la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME), première organisation syndicale de l'électricité et du gaz, remarque : « La journée du 19, c'est là que débute le mouvement. La question de la reconductibilité n'est plus une question. L'objectif maintenant est de savoir comment on va l'organiser localement avec les grévistes. Nous allons utiliser tous les moyens en notre possession. On ne s'interdira rien ».


Revoir la copie de la réforme des retraites
Les Echos – 20 janvier – Solenn POULLENNEC
Après la forte mobilisation d’hier contre la réforme des retraites, le gouvernement pourrait être poussé à amender son texte à l'occasion des débats au Parlement car, même au sein de sa majorité, certains sujets interrogent. La Première ministre, Elisabeth BORNE, avait d’ailleurs souligné le 10 janvier : « Nous sommes prêts à faire encore évoluer notre projet ». Les Echos remarquent que « certains paramètres cristallisent les critiques, y compris au sein de la majorité ». Parmi les pistes à explorer : la hausse de la pension minimum pour les retraités, la durée de cotisation de ceux qui ont commencé à travailler tôt, l’emploi des seniors et l’index ou encore la mise à contribution des entreprises.


Tribune de Jacques ATTALI
Les Echos – 20 janvier – Jacques ATTALI
Jacques ATTALI signe une tribune dans Les Echos, dans laquelle il défend une réforme du travail, remarquant que maintenant que l’espérance de vie s’améliore « il importe surtout de s’atteler à créer les conditions pour que chacun ait envie de travailler plus longtemps, parce que le travail serait devenu libre et valorisant et parce qu'on aurait défini et organisé de véritables plans de carrière pour tous. ». Et de préciser qu’« il faut donc entendre cette colère comme une manifestation contre l'échec des tentatives plus ou moins ambitieuses d'amélioration des conditions de travail ; contre le fait que, depuis des siècles, on ait mis si peu de moyens pour faire en sorte que la vie au bureau ou à l'usine soit la plus valorisante possible, en se contentant de fournir les moyens d'une vie plus ou moins décente pendant les quelques trop brèves années qui restent à vivre, une fois sorti du travail, vécu comme une prison : on s'occupe ainsi, là comme ailleurs, de l'urgent, en oubliant l'important ».

20230119 - Votre revue de presse du 19 janvier 2023

MARCHÉ DE L'ÉNERGIE / ENVIRONNEMENT

Optimisme de la part des gestionnaires de réseau
Les Echos – 19 janvier - Nicolas RAULINE et Sharon WAJSBROT
L'Opinion- 19 janvier
Entre météo clémente, chute de la consommation électrique et gazière, redémarrage de certaines centrales nucléaires ou encore abondance des livraisons de GNL, le risque de coupures de courant ou de pénurie de gaz semble s’éloigner. Hier, les gestionnaires des réseaux de transport d'électricité et de gaz, RTE et GRTgaz, se sont en effet montrés très optimistes quant à l'évolution des risques de coupures et de pénuries au cours des prochaines semaines. « L'essentiel des risques est derrière nous », a ainsi assuré Xavier PIECHACZYK, président du directoire de RTE, au micro de France Info. De son côté, Thierry TROUVE, directeur général de GRTgaz, remarque toutefois : « La sobriété énergétique doit se maintenir car les projections ont été faites à partir d'une baisse de la consommation ».


Les voitures électriques comme éléments clés du réseau
Le Figaro - 19 janvier - Marc CHERKI
Bien que les véhicules électriques soient encore très minoritaires, des chercheurs étudient déjà les opportunités qui vont accompagner leur déploiement massif au cours des prochaines années. Car la forte augmentation du parc d'automobiles électriques dans le monde entier, avec l'interdiction programmée des moteurs thermiques dans plusieurs pays à partir de 2030 et dans l'Union européenne à partir de 2035, va s'accompagner d'un nombre important de batteries qui pourront être utilisées pour constituer une sorte de stockage temporaire pour le réseau électrique. « Cela permettra de limiter les pics de la demande et de les adapter au fort déploiement d'énergies renouvelables intermittentes, l'éolien et le solaire, sur les réseaux électriques », explique ainsi Gilles Bernard, président de l'Afirev, Association pour l'itinérance de la recharge des véhicules électriques. Les batteries embarquées pourraient ainsi servir de tampon et répondre aux pics de la demande dès 2030.

ACTU DES IEG

EDF : la renationalisation retardée
Challenges - 19 janvier - Nicolas STIEL
Si Luc REMONT, nouveau PDG d'EDF, a six mois pour proposer « une nouvelle feuille de route stratégique », c'est aujourd'hui la renationalisation du groupe qui occupe les esprits, rapporte Challenges. Pour rappel, actionnaire de l'électricien à hauteur de 84 %, l'État a officialisé en juillet le rachat des 16 % manquants. Une opération chiffrée à 9,7 milliards d'euros et fondamentale pour EDF. Le groupe dont l'endettement s'élève à 60 milliards d'euros veut construire 6 EPR 2 - un investissement de 60 milliards - avec une option sur huit autres. Le 22 novembre, l'Autorité des marchés financiers donnait pourtant son feu vert au projet de nationalisation. Mais à ce jour, le seuil de 90 % du capital permettant un retrait de l'action de la cote n'est pas officiellement franchi. Car, suite aux recours des actionnaires minoritaires, le contrôle d'EDF à 100 % par l'État, prévu en décembre dernier, n'aura finalement pas lieu avant fin mai.


Maintenance des centrales nucléaires : garder le cap
La Tribune - 19 janvier - Juliette RAYNAL
La Tribune alerte : si les mouvements sociaux n'ont souvent pas d'impact immédiat pour la sécurité d'approvisionnement en électricité, en revanche, ils ont un impact différé en raison de leurs conséquences sur les opérations de maintenance des centrales nucléaires. Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE pointe ainsi du doigt le fait que la situation du système électrique « ne nous permet pas de prendre du retard dans le programme de maintenance ». Même si RTE se montre désormais plus confiant quant à l'approvisionnement électrique pour l'hiver en cours, évoquant un risque moyen, la trajectoire de la production nucléaire doit absolument être maintenue. RTE table sur une disponibilité du parc nucléaire comprise entre 40 et 45 GW à la fin du mois de février, soit une légère baisse par rapport à la disponibilité attendue fin janvier qui devrait être de 47 GW. Cette baisse est liée au lancement de la campagne de maintenance 2023 conduisant à l'arrêt de neuf réacteurs nucléaires. En parallèle, six réacteurs, dont les travaux pour corrosion sous contrainte sont achevés, doivent être remis en service d'ici la fin du mois de février.

SOCIAL

Retraites : la confrontation
Les Echos – 19 janvier – Leïla de COMARMOND, Isabelle FICEK, Elsa FREYSSINET
C’est aujourd’hui que les huit grands syndicats de l’Hexagone appellent les Français à descendre dans la rue et à faire grève contre la réforme des retraites. Cette mobilisation commune des organisations de salariés est en elle-même un événement. Jamais depuis 2010, on ne les avait vu tous défiler ensemble. Il faut même remonter à la lutte contre le CPE, en 2006, pour retrouver un épisode où toutes les organisations avaient parlé d'une seule voix. Tout le monde scrutera l'ampleur du mouvement, alors que les sondages montrent des Français majoritairement hostiles au relèvement de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ en retraite. Selon les syndicats, près de 250 rendez-vous pour manifester ont été recensés. Le porte-parole du gouvernement, Olivier VERAN, a quant à lui mis en garde mercredi contre les blocages qu'une majorité de Français soutiendraient à ce stade pour faire barrage à la réforme. Pour Les Echos, « l'un des enjeux de la mobilisation est de savoir si le fort mécontentement et la forte inquiétude sur les salaires contribuent à renforcer le mouvement ou si au contraire il focalise l'attention sur la question du pouvoir d'achat au détriment des retraites ». Reste enfin à savoir si la mobilisation sera suivie dans le secteur privé, et que décideront les syndicats quant à la poursuite du mouvement. Le quotidien indique toutefois que « gouvernement et syndicats savaient qu'ils ne parviendraient pas à s'accorder sur un report de l'âge légal. Malgré tout, ils ont discuté retraites pendant trois mois riches en malentendus, rebondissements et petites vexations ». « On a fait le job », estiment de leur côté les syndicats. Mais certains, à l’image de François HOMMERIL, président de la CFE-CGC, s'estiment déconsidérés : non seulement le ministre du Travail, Olivier DUSSOPT, ne participait pas aux concertations avec son organisation, mais son directeur de cabinet non plus. « On est reçus par des stagiaires », a remarqué ce dernier dans les médias.
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