CESU Petite enfance
Le remboursement au même niveau et sans condition de revenu, c’est une question de choix !
En imposant la notion de coefficient social pour l’aide familiale à la petite enfance, la CGT et FO accentuent la perte de pouvoir d’achat des parents de jeunes enfants.
L’Alliance CFE UNSA Énergies dénonce fermement cette modalité de remboursement des frais de garde. Elle œuvre pour un remboursement pour tous sans condition de revenu et à hauteur de 568 €.
Double peine pour les salariés !
Avant l’abandon par les employeurs du financement du CESU Petite Enfance, le budget CCAS pour tous les parents de jeunes enfants atteignait environ 6 millions d’euros par an.
Alors qu’en 2019, ce budget a été maintenu au même niveau, la CGT et FO pénalisent doublement les parents de jeunes enfants : non seulement le montant maximum pouvant être attribué, diminue de 568 à 400 €. Mais en plus, il est désormais soumis à condition de revenu.
Peut-on faire moins pour les salariés avec le même budget ?
Oui c’est possible et la CGT et FO l’ont fait ! En partant du principe que les 16 230 familles concernées feront une demande, alors qu’en pratique, la moyenne est de 75 % (historique CESU Petite Enfance). Sur cette dernière base, le montant attribuable atteindrait 492 € par an par enfant.
Avec un budget de 400 millions d’euros annuel, dont 75 % sont dilapidés en frais de fonctionnement, les parents de jeunes enfants étaient en droit d’attendre que la CCAS continue de prendre en charge une partie de leurs frais de garde à hauteur de 568 € comme prévu au budget !
L’alliance CFE UNSA Énergies dénonce cette nouvelle économie sur le dos des bénéficiaires et considère que la CCAS a les moyens de rembourser les frais de garde sans amputer le pouvoir d’achat des parents de jeunes enfants. C’est juste une question de choix politique !